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Pêcher les bordures, gage de réussite !

Pêcher les bordures, gage de réussite ! 

Quand on s’imagine le stéréotype du carpiste, on peut penser à un pêcheur (ou une pêcheuse d’ailleurs) qui va chercher à lancer le plus loin possible pour capturer des carpes qu’il relâche. Et pourtant, aux antipodes de ce stéréotype, il est tout à fait possible de capturer les carpes bien moins loin, de pêcher les bordures. C’est sur cette façon de faire que nous allons évoquer dans cet article. Je vais également essayer de vous donner certains conseils pour optimiser cette pêche qui n’a pas fini de permettre la capture de nombreuses carpes. 

Pêcher les bordures

 

Pêcher les bordures, définition 

Il y a, à mes yeux tout du moins, une dimension scalable au terme bordure. En effet, la définition évolue en fonction du milieu dans lequel vous pêchez. Je m’explique. 

Pêcher les bordures

Si on pêche une rivière d’une dizaine de mètres de large, pêcher la bordure n’aura pas la même définition que si on pêche un lac de plusieurs centaines voire milliers d’hectares. Dans le premier cas, la bordure concernera plutôt le premier mètre depuis la berge. Dans le second cas, il s’agira plutôt des premiers voir dizaines de premiers mètres. 

De la même façon, outre la superficie du lieu, on peut aussi rajouter la profondeur. Par exemple, pêcher la bordure n’aura pas le même sens quand on pêche un lac de barrage au profil escarpé par rapport à un lac de plaine comme les landais où il faut parfois avancer de plusieurs centaines de mètres pour avoir ne serait-ce qu’un mètre d’eau. 

Tous ces éléments mis en évidence, on peut tenter de dire, pour faire consensus que pêcher la bordure revient à pêcher au plus proche de la berge, dans une profondeur d’eau cohérente.

 

Les avantages de cette pratique

Pêcher les bordures a un côté très pratique. En effet, il nous est possible d’amorcer facilement et de façon très précise sur nos cannes. Quand on pêche du bord (j’exclue volontairement la pêche à l’aide d’un bateau), on se demande toujours où tombe notre amorçage par rapport à notre esche. Notamment en cas de fortes profondeurs par exemple. Quand on dépose ou lance des cannes en bordures, cette question ne se pose pas puisqu’on maîtrise tous ces aspects. 

C’est aussi une approche qui se révèle particulièrement discrète. Quand on voit le bruit que fait un bait rocket quand il tombe dans l’eau (même si, dans certains cas, ce bruit est un signal d’alimentation pour les poissons), cela peut avoir tendance à faire fuir les poissons. Sauf que, du bord, c’est presque la seule solution pour expédier des particules comme les pellets. Quand on pêche en bordure, on peut donc limiter ce bruit. Quand on dépose sous la canne ou presque notre montage, et qu’on amorce à la main dessus, il y a difficilement plus discret. 

Autre élément non négligeable quand on parle de discrétion, c’est la quantité de bannières dans l’eau. Quand on se met à pêcher les bordures, on se rend bien compte qu’on sort un minimum de fil entre le moulinet et le montage. Sauf évidemment, si on pêche notre bordure à longue distance. Ou si on pêche la berge d’en face. Si cela n’a pas un impact énorme sur des eaux peu soumises à pression de pêche, ça fait sens sur les eaux davantage pêchées. D’ailleurs, en détendant un peu la bannière, on gagne encore plus en discrétion sans donner finalement trop de mou. 

Et, quand on sort peu de fil, on est aussi en contact direct avec le poisson. Chose pratique quand on pêche les obstacles notamment. Il est toujours plus facile d’empêcher le poisson de rentrer dans les obstacles quand on est à proximité immédiate (et avec du matériel adapté) qu’à moyenne ou longue distance !

 

S’adapter à son environnement pour pêcher les bordures

Je parlais justement de l’intérêt de sortir un minimum de fil quand on pêche les bordures. Ceci n’est valable que quand on pêche juste devant soi. Toutefois, on a tous connu le cas où on souhaite pêcher un poste en bordure 50m à gauche. Et la même chose 50m à droite. Dans ces cas-là, deux choix s’offrent à nous. Immerger 50m de fil dans l’eau de chaque côté. Réflexion pas des plus fines quand on veut minimiser la bannière et gagner en discrétion. 

L’autre solution qui s’offre à vous est de passer en aérien et de faire retomber la bannière au plus proche du spot pêché. Plusieurs options dans ce cas. La première consiste à mettre un pique pour permettre la dérivation. Certaines marques commercialisent des supports dédiés. Pour ma part, j’utilise un simple support en U. Ainsi, à la touche, la bannière ne frottera pas puisque prise dans le U. En vous rapprochant, elle en sortira naturellement vous permettant de faire votre combat correctement. 

Pêcher les bordures

Mais ceci n’est pas valable partout, notamment quand il y a des arbres sur la berge. Dans ce cas là, je fais passer ma bannière sur les extrémités des petites branches. En tresse, c’est toujours mieux dans ce cas là ! Elle surplombe ainsi l’eau pour terminer sa course sur le spot clé. C’est évidemment plus simple à faire depuis un bateau que du bord. Mais ça se fait ! Pour ceux qui auraient peur que la bannière reste coincée, c’est effectivement un risque. Mais, avec l’habitude, on s’y fait. Je n’ai pas souvenir d’avoir perdu de poisson en procédant de la sorte. Ce qui est sûr en revanche, c’est que ça m’a permis de prendre de nombreux poissons que je n’aurais pas pris ! 

Pêcher les bordures

 

Si vous souhaitez échanger avec les membres de l’équipe Prowess sur le fait de pêcher les bordures, ou tout bonnement partager vos expériences, n’hésitez pas à venir discuter avec eux sur notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre chaîne Youtube !

A bientôt,

Alban Meunier

   

 

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