Accueil Quel matériel choisir ? Préparer son départ en session ! 

Préparer son départ en session ! 

Préparer son départ en session ! 

S’il y a bien un moment où on a tous fait des erreurs, c’est bien lorsqu’il faut préparer son départ en session. Je ne parle pas forcément là des pêches de quelques heures mais plutôt des sessions plus longues. Le genre de pêche où on emmène beaucoup de matériel avec nous. Et qu’au moment de penser à tout, l’excitation aidant, et le stress parfois aussi, surtout lors de nos premières sessions, on finit toujours par oublier quelque chose. Je pense que vous voyez certainement de quoi je veux parler. Dans cet article, tâchons de voir quelles sont les cases à cocher au moment de préparer son départ en session.

départ en session

 

Réglementation et aspects pratiques 

On a généralement déjà défini notre destination au moment de partir en session. Dès lors, sauf si on connaît déjà le lieu, il est important de se renseigner sur la réglementation. Celle-ci aura des impacts forts sur le matériel à emporter. Je pense là au bateau par exemple, et tout l’équipement associé. A ce sujet, pensez à vérifier le type de moteur autorisé, électrique ou thermique. Ainsi, vous pourrez préparer les bons accessoires, qu’il s’agisse des batteries ou de la nourrice d’essence par exemple. 

départ en session

En ce qui concerne la réglementation, l’interdiction du bateau par exemple pourra avoir un impact sur les appâts également. En effet, on a parfois tendance à employer des appâts différents, si on peut amorcer en bateau ou non. Les (longues) séances de spoding ne sont pas à la portée de tout le monde, moi le premier. Aussi, si on doit pêcher du bord, sans bateau, les particules risquent de rester à votre domicile au profit notamment des bouillettes, facilement amorçables à l’aide d’un cobra. 

Je ne suis pas pratiquant de plans d’eau privés mais la réglementation peut vous jouer des tours également. J’exagère un peu en disant que chaque plan d’eau possède son propre règlement en ce qui concerne le matériel ou les appâts interdits ou autorisés. Mais finalement, je ne suis pas si loin que ça de la vérité. Pensez donc à en tenir compte au moment de préparer un départ en session sur un plan d’eau privé. 

J’extrapole un peu mais, finalement, la réglementation est la première chose à vérifier avant son départ en session. Cela conditionne pas mal d’aspects pratiques lors de votre préparation !

Quelles affaires emmener ? 

Qui dit pêche à la carpe, dit matériel. Et nous, les carpistes, sommes peut-être les plus équipés parmi toutes les pêches continentales. Outre la partie cannes, moulinets, détection, … On emmène avec nous le nécessaire pour bivouaquer et toute la bagagerie associée. 

Je ne vais pas trop revenir sur l’aspect matériel de pêche, déjà abordé dans un précédent article que je vous invite à lire. Je vais quand même insister sur deux aspects qui me semblent importants. Et c’est d’autant plus vrai en hiver, quand les conditions se durcissent. 

A ce titre, il est primordial de posséder suffisamment de tenues de rechange. Alors, bien sûr, vous n’êtes pas obligés de partir avec l’intégralité du dressing. Néanmoins, faites en sorte d’avoir à portée de main au moins deux vêtements de chaque type. Par exemple, prenez deux pantalons, deux sweats, 2 t-shirts, … Sur ces deux tenues, faites en sorte d’en avoir une plus chaude que l’autre. C’est toujours plus agréable. On rajoutera un pantalon ainsi qu’une veste dédiés à la pluie. Cela permet de faire des combats, d’amorcer, lancer ou déposer des cannes, le tout sous la pluie, puis de revenir se changer avec des affaires sèches. Peu importe la saison, il n’y a rien de plus désagréable que d’être mouillé, voire trempé. C’est une des raisons qui peuvent faire basculer une session sympa en mauvais souvenir alors, anticipez ! Pensez également à stocker vos vêtements dans des sacs étanches. Que ce soit en laissant nos affaires sous la pluie trop longtemps, ou à même le sol sur un sol détrempé, on a vite fait de se faire avoir… Et j’en sais quelque chose.

A titre perso, je laisse également un troisième jeu de vêtements dans la voiture. Je ne m’en sers presque jamais. Mais le jour où j’en aurai besoin, je serai bien content de les avoir à ma disposition. 

Les appâts ! 

En ce qui concerne les appâts, je ne vais pas évoquer la plus value d’un appât par rapport à un autre. Là n’est pas le sujet. En revanche, s’il est une chose certaine, c’est de l’intérêt d’en avoir suffisamment. Et ceci est d’autant plus vrai lorsque vous partez loin de votre domicile pour une session de plusieurs jours voire, pour les plus chanceux, de plusieurs semaines. 

Il n’y a pas de quantités optimales à emmener. C’est vraiment propre à chacun et à sa façon d’aborder la pêche. A titre personnel, lors de mes sessions en grands lacs, je compte 4kg de préamorçage par jour et 3 pour la pêche en moyenne. Pour une session de 5 nuits, j’emmène donc 35kg environ. Néanmoins, quand je sais que je vais pré-amorcer plusieurs postes, je n’hésite pas à monter à 10kg par jour. Le tout réparti à parts égales entre bouillettes et noix tigrées. A l’inverse, quelqu’un qui ne pêche qu’au stick, n’aura pas besoin d’autant. C’est une évidence. 

Peu importe la quantité initiale, je ne peux que vous conseiller d’avoir une “réserve” dans votre véhicule. Un peu comme pour les vêtements finalement. Elle ne sert que rarement, mais quand vraiment on a trouvé la pêche, que les poissons sont là, …, il n’y a probablement rien de plus frustrant que de ne pas pouvoir alimenter les spots, et se retrouver avec des résultats qui décroissent rapidement… Gardez donc toujours un peu de stock en cas de besoin. En général, j’essaye de garder l’équivalent d’une nuit supplémentaire. Cela peut aussi être très pratique si la session se prolonge ! 

départ en session

 

Pensez au plan B lors de votre départ en session

Un dernier point me semble également important lorsqu’on prépare son départ en session. Il s’agit du “plan B”. En effet, il n’est pas rare que notre destination initiale ne soit pas pêchable. Que ce soit à cause d’une surfréquentation, d’un niveau d’eau empêchant toute installation, … Ou même de tout autre motif indépendant de notre volonté. 

départ en session

J’ai moi même vécu cette scène plusieurs fois lors de mon arrivée sur la destination souhaitée après plusieurs heures de route. Face à l’impossibilité de pêcher, on sort google maps et on checke les lieux intéressants à proximité. Dans “l’urgence”, on finit souvent sur une destination par défaut, qu’on a pas pris le temps d’assez réfléchir. En effet, on part le plus souvent en session pour un nombre de jours fixes. De fait, perdre une demi-journée ou une journée à tergiverser n’est pas envisageable. Chaque heure perdue est une frustration. Au final, même si on réussit sa pêche sur le second lieu, on reste souvent sur notre faim. La faute à une pêche qui n’était pas forcément celle qu’on imaginait. 

Pour limiter ceci, je vous conseille de toujours partir avec un plan B en tête. Voire même un plan C. Essayez de réfléchir à des eaux à proximité que vous souhaiteriez pêcher. Cela vous permettra de perdre trop de temps sur la route. Tout en vous assurant de réaliser votre session sur une eau qui vous intéresse vraiment. Et ce, peu importe les motifs inhérents ! 

Si vous souhaitez avoir davantage de conseils pour préparer votre départ en session, n’hésitez pas à venir en discuter avec les membres de l’équipe Prowess sur notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre chaîne Youtube !

A bientôt,

Alban Meunier

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