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Interview Alban Meunier, rédacteur du blog Prowess

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Interview Alban Meunier, rédacteur du blog Prowess ! 

Cette année 2023, nous avons choisi de vous présenter toute l’équipe Prowess. L’objectif de ces questions est de permettre aux lecteurs du blog d’apprendre à connaître les différents membres de l’équipe, leur(s) mode(s) de pêche, leur temps de pêche, leurs produits préférés, … Avec toutes ces réponses, n’hésitez pas à contacter les membres de l’équipe sur leurs différents réseaux sociaux que vous trouvez en bas des articles ! Pour cette interview, c’est moi-même, Alban, le rédacteur du blog qui m’y colle ! Drôle de sensation de faire ma propre interview. J’espère vous permettre de mieux me connaître à travers ces quelques lignes ! Afin de faciliter votre lecture, j’ai choisi de laisser les questions dans le texte entre chaque paragraphe. 

 

Rédacteur du blog depuis 2021 !

Pourrais-tu te présenter en quelques lignes et nous dire également combien de temps tu fais partie de l’équipe Prowess ?

Je me présente donc, Alban Meunier, 32 ans et membre de l’équipe Prowess depuis 2019, déjà ! Par ailleurs, je suis rédacteur du blog Prowess depuis 2021, bien que je sois aidé ponctuellement par d’autres membres de l’équipe! Professionnellement, je suis chef de projet dans un grand groupe informatique, spécialisé dans le domaine de la cartographie. Je réside en région Lyonnaise, très proche de la Saône qui coule à 1,5km de chez moi! En couple depuis quelques années, nous sommes parents d’un petit garçon de 2 ans qui semble déjà aimer les virées en bateau et les nuits au bord de l’eau !

Des pêches hebdomadaires, a minima !

Quelle est ta fréquence de pêche ? Combien de pêches fais-tu par an? Eté comme hiver ?  Plutôt des pêches de journées ou de nuit? As-tu une préférence pour les longues sessions? Ou préfères-tu multiplier les pêches courtes ?

J’ai la chance de pêcher beaucoup. Ayant un travail de bureau, je peux me permettre de pêcher en semaine, entre 2 journées de travail. Surtout quand je suis en télétravail. Le tout est de rentrer avant 7h le matin pour aider ma femme avec notre fils. Ce faisant, j’arrive à “suivre” l’évolution de la rivière au fil des semaines. Et il ne faut pas se le cacher, c’est un vrai avantage !

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Un poisson pris entre 2 journées de travail

Dès que je le peux, je m’accorde des plus longues sessions en barrages. Ces lacs sont clairement les lieux qui m’attirent le plus. J’essaye d’y consacrer au moins une trentaine de nuits par an, le plus souvent au travers de sessions de 5 ou 6 nuits. Je privilégie ces plus longues sessions qui permettent d’avoir un minimum de temps pour comprendre les tendances et ainsi capitaliser au fil des jours. 

Du bord ou en bateau, tout dépend des lieux !

Quelle(s) pêche(s) de la carpe pratiques-tu ? Quel est ton “type de pêche” préféré ? As-tu une attirance qui va plutôt vers les pêches du bord ? Ou au contraire pour une pêche en bateau ou au bateau amorceur ?

Ma pêche est vraiment divisée en deux. D’une part la pêche en Saône, où 95% de mes pêches se font en lançant, du bord ou depuis mon bateau. Les 5% restant, il m’arrive de poser une ou plusieurs cannes sur des spots très précis ou plus éloignés. J’aime cette pêche au lancer, particulièrement rapide à mettre en place et très adaptée à ma façon de faire sur des créneaux courts. 

Photo d’ambiance sur la rivière !

A l’inverse, quand je pars en barrage, je ne lance que très peu. Appréciant les berges abruptes, je me sens plus en confiance en déposant mes cannes et en étant en mesure de sonder le spot lors de chaque dépose. 

De façon globale, je fais plutôt partie de l’équipe 60 ou 70°° en tête de ligne avec plomb de 200gr que des amateurs de pêche fine ! 

 Après avoir crapahuté, place à la capitalisation ! 

Découverte ou capitalisation ? Si tu as l’opportunité de faire des sessions plus longues, est-ce que tu préfères partir à l’aventure sur des destinations que tu ne connais pas ou peu ? Ou au contraire, choisis-tu de consacrer du temps sur les mêmes eaux que le reste de l’année afin de continuer à percer le mystère ?

Pendant de nombreuses années, je me suis éparpillé. J’appréciais le fait de ne jamais pêcher au même endroit, de découvrir une multitude de lieux et de poissons. Depuis quelques années, 2020 je dirais, j’ai changé mon fusil d’épaule. J’ai tendance à beaucoup plus insister sur un lieu. La Saône bien sûr, entre 40 et 60 nuits par an selon les années, mais aussi pour les lacs. J’ai par exemple consacré une trentaine de nuits sur un lac de barrage du Massif Central entre août 2022 et septembre 2023. Si je n’ai pas atteint mon objectif de toucher un des très rares gros poissons, j’ai pu quand même comprendre beaucoup de choses concernant le fonctionnement des carpes sur cette eau et ainsi vivre des sessions mémorables ! 

Globalement, en insistant sur ces eaux, j’ai la sensation d’avancer, de comprendre des choses au fil des pêches. Et surtout, je me rends compte que je touche beaucoup plus de poissons avec parfois de belles surprises dans le tas ! 

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Une miroir de barrage bien pentu !

Je n’en ai pas encore parlé, mais en tant que rédacteur sur ce blog, j’ai pour projet de parler un peu de certains hauts lieux de la pêche sous forme de focus. Une nouvelle rubrique à venir pour vous les lecteurs ! 

Des souvenirs contrastés !

Un souvenir à nous raconter ? Peux-tu citer un souvenir de pêche, bon ou mauvais, qui t’a marqué ces dernières années ? 

Plutôt que de parler de ces dernières années, je vais me restreindre à 2023 où j’ai vécu du très bon, et aussi du très mauvais. 

Du bon !

Commençons par le beau souvenir de l’année. Je sors d’une nuit avec un ami où je n’ai pas eu le droit au moindre bip quand mon binôme du jour aura mis au sec 3 poissons. Rien d’alarmant jusque-là, j’ai amorcé un poste que je connais très bien pour la seconde nuit. Reste à savoir si les poissons sont là. Après être passé par la maison une heure ou deux, je récupère le bateau et file sur la zone. La troisième canne n’est pas encore dans l’eau que la première s’emballe. Suivie quelques minutes plus tard par la seconde. Ça commence très fort ! Les heures qui suivent se ressembleront. A tel point que j’ai dû demander à ma compagne de me ramener un seau de billes au risque d’être à sec. Au matin, et malgré un trou de plusieurs heures en pleine nuit, je comptabilise 12 captures pour 16 touches avec une moyenne de poids incroyable et plusieurs 15+, ce qui n’est pas toujours fréquent en Saône ! Une vraie grosse pêche, usante mais vraiment plaisante ! 

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Une miroir bien plein d’avant fraie !

Et du moins bon… 

Au rayon des déceptions, c’est incontestablement ma grosse session de septembre. Je devais partir pour 9 nuits en solo sur ce lac qui me plaît tant. La veille de partir, j’ai trouvé moyen de tomber malade avec un début de sinusite. Qu’importe, j’attelle la remorque le lendemain et enchaîne les kilomètres jusqu’à la mise à l’eau, bien aidé par les médicaments. Si la pêche a été globalement complexe sur ce créneau, mon état de santé s’est dégradé au fil des jours. Au point de ne plus réussir à dormir jour et nuit, d’être “paralysé” sur tout un côté, une vraie angoisse. Pas habitué à lâcher aussi vite, j’ai trainé 5 nuits sur le lac. La dernière nuit, totalement blanche à cause de cette fichue sinusite est celle de trop. Tant pis pour les postes amorcés pour la suite, je plie et rentre me soigner à la maison. On planifie une grosse session des mois et des mois en avance. L’excitation, l’adrénaline le jour du départ. Pour au final tomber malade la veille. Un vrai flop malgré quand même quelques beaux poissons au sec. Tâchons de retenir le positif ! 

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Même si cela ne transparaît pas, j’étais complètement HS

Du matériel pour toutes les pêches !

Parlons un peu du matériel maintenant. Peux-tu nous détailler ton set-up canne moulinet fil que tu utilises le plus ? Est-ce toujours le même ou possèdes-tu plusieurs jeux de cannes ? Si oui, pour quelles conditions de pêche ?

Alors question set-up, j’ai plusieurs jeux de cannes pour m’adapter à toutes les possibilités de pêche. 

Pour mes pêches en bateau sans obstacles, j’utilise les liberty hybrid en 9 pieds avec les moulinets Liberty. 

En Saône, et pour pouvoir lancer des gros plombs, je fais confiance depuis juillet 2021 aux Windfall K, équipées depuis cette année des moulinets Starfall WRX. Un ensemble plutôt lourd mais fiable et surtout qui répond à mes besoins sur ces pêches au lancer en condition de courant. 

En dernier lieu, je me suis équipé d’un ensemble composé de cannes Starfall sur lesquelles j’ai monté des moulinets Absolum. Un ensemble très léger et très plaisant à utiliser, parfait pour mes pêches mobiles de barrage ! 

Un ensemble parfait pour les lacs de barrage !

 Le moulinet Absolum TI, un “must have”

Si tu devais mettre en avant 2 produits, le premier concernant la gamme de tackle et le second de ton choix, lesquels seraient-ils ? Et surtout, pourquoi choisir ces deux produits ?

Difficile de ne choisir que 2 produits. Je serais quand même tenté de parler des moulinets Absolum TI, tant j’apprécie leur fluidité, le frein progressif et l’ergonomie globale. SI la contenance ne permet pas de pêche à des distances folles, elle est largement suffisante pour moi. Que vous souhaitiez pêcher avec un frein très ouvert ou au contraire, proche d’obstacles, ils sont relativement complets. Et le tout dans un gabarit et un poids incroyables ! 

L’absolum TI en action !

Je sais que beaucoup de membres de l’équipe ont évoqué les hameçons. Il est vrai que je les apprécie beaucoup mais je vais plutôt mettre en avant le fluorocarbone W-carbon. Je l’utilise quasi exclusivement depuis sa sortie. En effet, tous mes montages sont réalisés en fluoro, que ce soit mes stiff rig en 50°° ou les spinner rig en 60°°. Avec maintenant de nombreuses bobines vidées, je dois dire que je n’ai pas eu de mauvaise surprise. La version 60°° est particulièrement résistante. Je réalise donc mes bas de ligne pour le spinner sans l’hameçon et ils me servent pour de nombreux poissons, même sur des zones avec de nombreux éléments abrasifs. 

 

Un rôle de rédacteur du blog, une façon de transmettre et de partager !

Pour finir, peux-tu nous en dire davantage sur ta vision de la pêche ? Que recherches-tu dans notre passion commune ? Cette vision a-t-elle évolué au fil des années ?

Difficile d’exprimer ce que je ressens. D’un côté une forme de déception. De nos jours, le partage a trouvé ses limites. Si on partage trop sur un lieu, on prend le risque de voir débarquer la horde sauvage, pour peu qu’on ait médiatisé quelques poissons sympas. A l’inverse, si on se pointe sur un lac sans info alors qu’un autre pêcheur l’a médiatisé, on passe pour un “crabe”. Ceci explique en bonne partie pourquoi j’ai fait le choix de pêcher des lieux (sauf pour la Saône) peu connus et dont je peux contrôler la médiatisation que je leur impose. Toute proportion gardée bien entendu, je suis loin d’être connu et encore moins reconnu évidemment. Et cela me va bien ! Je ne fais pas de gros poisson, ou très peu, mais au moins, je suis relativement tranquille. 

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Miroir modeste mais appréciable !

En tant que rédacteur du blog, j’ai trouvé mon équilibre en partageant via l’écriture. Que ce soit sur des approches et stratégies, les montages, la présentation du matériel ou même les récits de session, j’ai la sensation que ce rôle de rédacteur du blog me permet de transmettre quelque chose. Et que je peux garder l’essentiel de mes pêches plus intimes, que ce soit au sein de l’équipe ou avec mon cercle amical proche. 

 

De belles choses à venir tout de même !

D’un autre côté, la pêche de la carpe évolue assez vite. Si tout n’est pas parfait, on a accès à de plus en plus de choses intéressantes et vraiment dédiées qui nous facilitent la vie. Je pense au matériel, à l’électronique embarqué ou non, … Là où partir en session était une mission pour nos aînés, aujourd’hui c’est devenu une simple formalité ! 

rédacteur du blog

Seul, dans la pente, et face à l’immensité!

Si vous avez des questions à me poser, en tant que rédacteur du blog ou de simple pêcheur, vous pouvez me contacter via notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre chaîne Youtube

Vous pouvez aussi me contacter sur mon Facebook ou Instagram,

A bientôt,

Alban Meunier

        

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