Accueil Team Prowess Julien Sanchez Herrero, un pêcheur multi techniques

Julien Sanchez Herrero, un pêcheur multi techniques

0 539

Interview Julien Sanchez Herrero, un pêcheur multi techniques

En cette nouvelle année 2023, nous avons choisi de vous présenter toute l’équipe Prowess. L’objectif de ces questions est de permettre aux lecteurs du blog d’apprendre à connaître les différents membres de l’équipe, leur(s) mode(s) de pêche, leur temps de pêche, leurs produits préférés, … Avec toutes ces réponses, n’hésitez pas à contacter les membres de l’équipe sur leurs différents réseaux sociaux que vous trouvez en bas des articles ! Pour cette seconde interview, c’est Julien, notre pêcheur multi techniques qui participe. 

Bonjour Julien ! Merci de te prêter à cette interview ! Pourrais-tu te présenter en quelques lignes et nous dire également depuis quelle année tu fais partie de l’équipe Prowess ?

Je m’appelle Julien Sanchez Herrero. J’ai bientôt 36 ans et je suis ouvrier viticole à Saint Emilion en Gironde. Je vis avec ma compagne qui découvre et partage depuis un an et demi cette passion. J’entame ma quatrième année au sein de l’équipe Prowess. J’ai commencé en tant qu’ambassadeur durant un an avant d’avoir la chance d’intégrer l’équipe Prowess.

pêcheur multi techniques

Le bonheur de la pêche en couple

Quelle fréquence de pêche ?

Combien de pêches fais-tu par an ? Eté comme hiver ? Plutôt des pêches de journées ou de nuit?

Pour être tout à fait honnête, je ne saurais quantifier le nombre de sorties annuelles au bord de l’eau. Ma vie est rythmée bien évidemment par cette passion. Mais, de part mon travail à la vigne, il me faut m’adapter. En effet, je suis saisonnier et commence le travail en décembre pour finir en juillet. De fait, durant ce laps de temps, je pratique en majorité des “flash nights” et quelques sorties de 48h. Sur ces créneaux, je pratique en lac comme en rivière, en fonction de mes envies du moment. Afin de rentabiliser au maximum le peu de temps que j’ai au bord de l’eau, j’aime amorcer à l’avance des spots. Cela me permet, je pense, de faire quelques touches supplémentaires.

Au delà du mois de juillet, je prends un peu plus de temps pour moi et surtout un repos bien mérité. A ce moment là, je peux enfin partir en vadrouille et mettre en place des pêche plus longues et voir du pays comme on dit.

pêcheur multi-techniques

En pleine réflexion sur les montages à utiliser

Quelle(s) pêche(s) de la carpe pratiques-tu ?

Quel est ton type de pêche préféré ? As-tu une attirance plutôt pour les pêches du bord ? Ou au contraire pour une pêche en bateau ou au bateau amorceur ?

Je suis quelqu’un qui s’épanouit dans toutes les configurations. Je pense être un pêcheur multi techniques, aussi bien dans les pêches rapides que dans les longues sessions en barrage ou grand lac de plaine. J’aime pêcher du bord à la frappe quand je ne dispose que d’une journée devant moi tout comme un petit 48h en privé au bateau amorceur avec madame pour dérouler un peu plus avec toutes les commodités à disposition. Pour ce qui est des sessions plus longues, je ne pêche rarement plus d’une semaine pour le moment, n’ayant pas la logistique adaptée pour faire plus. Mais cela ne saurait tarder.

C’est pour cela que je parle de pêcheur multi techniques. Tout dépend donc du temps que j’ai devant moi pour pêcher. En fonction, j’adapte ma destination. Et de fait ma façon de pêcher. Mais globalement, plus j’ai du temps, plus je vais vers des grandes eaux qui me font vibrer !

Les grandes eaux, un vrai challenge !

Sur quel(s) type(s) d’eaux ?

 Quels types d’eau pratiques-tu le plus ? (plan d’eau/rivière/lac de plaine/lac de barrage) Pêches-tu ces eaux par choix de proximité ou est-ce la pêche qui te fais le plus vibrer ?

J’ai la chance d’habiter à moins de dix kilomètres d’une gravière de 40 hectares, de petits étangs ainsi que d’un fleuve. Je pêche donc principalement ces lieux par choix de proximité pendant la majeure partie de l’année. 

Néanmoins, aujourd’hui, je peux dire que je commence à avoir fait le tour des plans d’eau autour de chez moi. Au point que j’ai de plus en plus de mal à y trouver un réel plaisir à y tremper les lignes. Le fleuve me procure beaucoup plus d’envie et m’attire de plus en plus. Il me laisse rêveur dans le sens où, d’années en années, je découvre de nouveaux spots, zones de tenues, …  C’est pour moi une forme de traque plus poussée que ce que j’ai pu faire en plans d’eau. Elle est aussi un peu plus périlleuse par moment de par les marées, débits ainsi que les surprises qui y nagent. Mais c’est ce qui fait son charme.

Je prends pour exemple la session où, avec Corentin, nous trouvons par hasard au drone un banc d’amours blancs. Nous ne savions pas qu’il y en avait de telles quantités ! Par la suite, nous avons amorcé toute la semaine avec de très grosses quantités de graines. En un week-end, nous avons eu la chance de capturer 21 des 25 poissons vus avec le plus petit fish à 12 kg et le plus gros à 22kg. Une session magique et inoubliable ! 

Sacré amour blanc !

Plutôt axé découverte de nouvelles eaux ?

Si tu as l’opportunité de faire des sessions plus longues, est-ce que tu préfères partir à l’aventure sur des destinations que tu connais pas ou peu ? Ou au contraire, choisis-tu de consacrer du temps sur les mêmes eaux que le reste de l’année afin de continuer à percer le mystère ?

Pour le moment, je n’ai pas eu l’occasion de voyager beaucoup pour pêcher. Il est donc vrai que j’essaie de partir quand je le peux sur des destinations connues du carpfishing : le Salagou, la ganguise, et les grands landais. Ces destinations me font toutes rêver. Mais on va dire que pour le moment, certaines péripéties que j’ai pu avoir en grands lacs par manque d’expérience font que je suis peut-être moins téméraire et surtout plus prudent ! 

Un souvenir à nous raconter ?

Peux tu citer quelques souvenirs de pêche, bons ou mauvais, qui t’ont marqué ?

Mon souvenir le plus marquant, dans le mauvais sens du terme, c’était sur le salagou où j’aurai fais un énorme capot de 5 jours avec Corentin. Un temps magnifique en mode mer d’huile, cigales, short torse nu les pieds dans l’eau le premier 48h. Puis un très gros changement de temps aura eu lieu. Avec des orages et une tempête à arracher les brolly et pour finir par un mistral du Diable où lors de notre retour à la voiture, nous avons frôlé la catastrophe. Petit conseil en passant d’ailleurs. Gardez au maximum en tête que, face à la nature, nous sommes tous petits… 

Le lac du Diable, avant qu’il porte beaucoup trop bien son nom…

Il y a aussi de beaux souvenirs évidemment ! Je me souviens d’une session d’une semaine sur un géant landais en plein mois de mars avec Jonathan qui m’initiait alors à la pêche des grands lacs. Une partie de pêche avec un premier 48h quasi stérile et glacial. Et qui d’un coup se transforme en pêche miraculeuse par un déclic que seule la nature sait nous faire vivre !

Quel matériel pour un pêcheur multi techniques ?

Parlons un peu du matériel maintenant. Tu dois avoir plusieurs set-up cannes moulinets vu ce côté pêcheur multi techniques que tu cherches à améliorer au quotidien! Peux-tu nous détailler le matériel que tu utilises le plus ? Est-ce toujours le même ou possèdes-tu plusieurs jeux de cannes ? Si oui, pour quelles conditions de pêche ?

Pour ma part je possède plusieurs jeux de cannes. Pour la pêche en lacs et étangs, j’utilise des cannes en 12 pieds pour pouvoir atteindre mes distances de “confort ” entre 80 et 100 m maximum. Le but étant de pouvoir spoder régulièrement et de tenir physiquement sur les pêches de rendement par exemple. Pour ce qui est des fils, je privilégie des nylons en 12 lb et 30ct, pour une question de finesse et de discrétion. Cela n’enlève en rien sa résistance et souvent les pêcheurs ont tendance à pêcher plus gros en 33 ou 35 cts. Mais j’ai vu de réelles différences de résultats en changeant de grosseur et en baissant tous les diamètres aussi bien de mes corps de lignes , bas de lignes et hameçons … 

pêcheur multi techniques

Amateur de pêches du bord

Pour les autres pêches que ce soit en barrages, en grands lacs ou en rivières avec des déposes à 90% en bateau, j’utilise des 9 ou 10 pieds pour un côté pratique niveau encombrement. Mais aussi parce que pour la rivière notamment, ce sont des cannes plus raides qui permettent de brider à fond lors de combats violents sur carpe mais également sur les silures que j’affectionne tout autant.

pêcheur multi techniques

Mais aussi de pêches de barrages !

De quels produits ne pourrais-tu pas te passer ?

Si tu devais mettre en avant 2 produits, le premier concernant la gamme de tackle et le second de ton choix, lesquels seraient-ils ? Et surtout, pourquoi choisir ces deux produits ?

Pour le tackle sans hésiter les hameçons W-Wide en toutes tailles. C’est vraiment pour ma part un indispensable! Robustesse, résistance, piquant, ils sont irréprochables autant en pêches fines que sur des pêches fortes. 

Les W-Wide, gage de sécurité pour Julien !

Et pour le second produit, je dirais les cannes Liberty Hybride en 10 pieds autant pour leur côté pratique en termes d’encombrement que pour les sensations qu’elles procurent en combat. Elles ont également un design soigné et permettent de pêcher un peu tous les types d’eau. Elles me suivent en rivières, barrages, … Mais aussi en pêche rapide hivernale quand je pars en stalking.  

Concernant la gamme 2023, quel est le produit que tu attends avec impatience?

En premier lieu, je dirais les cannes Claymore qui vont venir remplacer mes Excelia. Mais également les bakkan qui viendront protéger tout mon matos vidéo, drone, …  Ils vont me permettre de compléter tout le nécessaire de protection de la logistique lors des longues sessions .

pêcheur multi techniques

Une belle commune de plan d’eau

Quelle est ta vision de la pêche de la carpe ?

Pour finir, peux-tu nous en dire davantage sur ta vision de la pêche ? Que recherches-tu dans notre passion commune ? Cette vision a-t-elle évolué au fil des années ?

Pour moi la pêche c’est bien plus qu’une passion. Elle a été salvatrice lors de gros problèmes de santé, un échappatoire dans lequel je me suis plongé corps et âme pour oublier les traitements et autres camisoles chimiques qu’inflige ce satané cancer. 

Aujourd’hui la pêche pour moi doit rester un plaisir, un moment de partage où je prend mon pied à traquer les carpes dans n’importe quel type d’eau. C’est aussi pour cela que je cherche à améliorer ce côté pêcheur multi techniques, pour pouvoir être performant de partout. Je suis d’autant plus chanceux puisque ma chérie me suis partout et à également chopé ce virus qui nous anime. Je suis fier de lui transmettre le moindre des petits secrets transmis par mon papi. De la voir tout sourire quand elle sort de jolies écailles ou râler quand elle se rend compte que c’est une brème qui à pris son esche. C’est ça pour moi la pêche. Essayer de rester zen et loin de tout ce qui peut nuire à tout ça.

Vivez votre passion à fond !

Ma vision n’a pas changé. Je suis toujours en quête d’aventures, de traques et de partage. Je pense que c’est la pêche elle-même qui change. Le marketing, le sponsoring et toute la médiatisation autour du carpfishing ont littéralement bouleversé notre passion. A nous de ne pas oublier d’où l’on vient, de ne pas perdre le fil . Et surtout de ne pas oublier que c’est que de la pêche !

Merci Julien d’avoir pris le temps de répondre à toutes ces questions ! 

Vous avez des questions à poser à Julien ? Contactez le via notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre chaîne Youtube !

Vous pouvez aussi lui écrire directement sur son compte Facebook ou Instagram

A bientôt,

Alban Meunier

AUCUN COMMENTAIRE

Envoyer une réponse