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Session carpe en barrage sauvage

Session carpe en barrage sauvage ! 

Dans ce nouvel article, j’ai choisi de vous retranscrire une les moments vécus lors d’une session en barrage sauvage. Nous sommes mi-août et j’ai quatre nuits devant moi. Plus que l’envie de faire des gros poissons, j’ai surtout besoin de couper du train train quotidien. Cette envie de m’immiscer dans une nature préservée, au calme, et si possible de faire quelques touches ! 

 

Une re-découverte des lieux ! 

Je n’ai pas choisi ce lac au hasard. En effet, j’avais déjà eu l’occasion de le pêcher il y a plusieurs années lors d’une session d’une semaine avec un ami. Nous avions d’ailleurs vraiment bien réussi à l’époque en termes de touches. C’est pourquoi j’avais décidé de revenir, persuadé que j’aurai la possibilité de faire de la touche sur ces 4 nuits. 

Pour la première nuit, j’ai d’ailleurs choisi un poste que nous avions pêché à l’époque. Le niveau du lac est beaucoup plus haut qu’il y a quelques années. Cela change un peu la donne mais, après un rapide repérage, les spots qui me plaisent sont sensiblement identiques. Assez rapidement les cannes pêchent, à la graine ou à la bille. Dans tous les cas, et comme toujours sur ces barrages sauvages et globalement encaissés comme je les aime,j’utilise des appâts légèrement décollés ou complètement flottants. J’e n’ai eu besoin que de quelques heures pour déclencher la première touche, assez rapidement suivie d’une seconde avant la tombée de la nuit. Celle-ci sera d’ailleurs étrangement calme après un début intéressant. Mais au matin, dès les premières lueurs, les touches reprennent. Pas de poisson incroyable, une moyenne plutôt petite mais le plaisir est ailleurs. Faire des touches dans un cadre grandiose, se couper du quotidien stressant, c’est bien ça le plus important. 

barrage sauvage

 

Les pré-amorcages, base de mon approche en barrage sauvage

Après ces touches matinales, j’ai rechargé le matériel dans mon embarcation pour changer de poste. Ceux qui me connaissent le savent, je ne tiens pas en place. J’aime changer de poste régulièrement. Le plus souvent, en me déplaçant sur des postes pré-amorcés la veille. Je ne saurais dire si les résultats sont complètement différents avec ou sans pré-amorçage mais ce qui est sûr c’est que j’ai confiance en cette approche. Et c’est peut être là l’essentiel. J’amorce donc environ 4 kg de mélange de bouillettes et de graines la veille sur le ou les postes que j’ai prévu de pêcher. Parfois moins si je sais que je ne vais rester que quelques heures sur un poste. Le but est de marquer les spots et, une fois arrivé sur place, de pouvoir toucher rapidement le ou les poissons encore sur zone. Pour certains, c’est parfois inconcevable de changer de poste alors qu’on fait de la touche. Néanmoins, j’ai souvent pu constater que les résultats baissent au fil du temps. Je préfère donc changer de poste tout en amorçant au besoin en partant pour y revenir plus tard, le poste étant laissé sans pression de pêche. 

Le deuxième poste que j’ai choisi de pêcher sur cette session m’est inconnu. Comme souvent sur ces lacs sinueux et peu larges, je dispose une ou deux cannes en face. Et les deux autres sur mes bordures. Et, une fois de plus, j’aurai bien fait. En effet, j’enchaîne de nombreuses touches sur la même canne en bordure dans l’après-midi pour une seule en face. Je me paierai même le luxe de relever les cannes avant minuit pour dormir tranquillement jusqu’au lendemain matin. Après tout, je suis là aussi pour me reposer en cette période de vacances. 

 

Le gros coup de mou 

Au réveil, après un petit-déjeuner rapide, je recharge la barque et file sur mon troisième poste pré-amorcé. En partant, je prends soin de laisser quelques appâts sur la canne très prolifique. Des fois que je revienne… J’en fais de même pour mon poste du lendemain qui sera celui de la dernière nuit. Il est 10h quand les cannes pêchent déjà toutes. Le poste est plutôt confortable avec une belle plateforme en haut mais présente une grosse pente pour descendre jusqu’à l’eau. Il faudra y penser en pleine nuit en cas de besoin ! 

barrage sauvage

La journée sera longue, très longue même. Tout l’inverse de celle passée la veille, rythmée par les touches. Rien à déplorer de 10h à 18h. Pas même une simple tirée ou une touche de blanc. Je dois bien avouer que je gamberge un peu sur le choix du poste… Et puis finalement, la canne placée juste devant moi, dans un beau tombant s’emballe. Combat malheureusement soldé par une décroche. Mais à peine relancée, elle repart pour une petite miroir au sec. Suivie d’une autre sur une canne calée berge d’en face. 

 

Une nuit usante !

La première partie de nuit sera plutôt calme mais la seconde beaucoup moins. Je sors une petite commune puis en décroche une autre coup sur coup.  Alors que j’avais entendu des sauts dans une toute petite baie à côté de moi, j’ai choisi de ne pas ressortir faire du bruit en bateau pour reposer une des deux cannes en face et lance le montage sous la canne dans la baie, accompagné d’une poignée d’appâts. L’avantage dans ces barrages sauvages peu soumis à pression de pêche, c’est que les poissons ne sont finalement pas très difficiles à prendre, du moment qu’on pêche au bon endroit, sur les poissons. A peine une petite heure que la canne de la baie s’emballe pour une vieille miroir plutôt sympathique ! Finalement, malgré un gros calme en journée, ce poste a bien tourné la nuit, à l’inverse des autres. Il y a peut être quelque chose à creuser pour optimiser encore davantage le temps de pêche et les touches ! 

barrage sauvage

 

Au matin, 3 touches coup sur coup me feront lever les cannes les unes après les autres. Une fois la séance photo terminée, j’ai décidé d’attendre encore un peu pour tenter de déclencher de nouvelles touches. Malheureusement sans réussite. 

La dernière nuit peu fructueuse

Je vais faire assez vite sur la dernière nuit, peu convaincante. J’avais décidé de pêcher un poste me permettant d’exploiter un grand plateau. Malheureusement, je n’ai pu faire qu’une touche sur ce plateau, les deux autres captures étant sur la berge d’en face, à longue distance. Je n’aime que très peu sortir du fil comme ça. Quand on est obligé de couler ses bannières pour faire face à la navigation éventuelle, et qu’on tend loin, les touches sont souvent plus difficiles à détecter. Et il arrive qu’on passe à côté d’un poisson… Aussi, je préfère pêcher devant moi, et bien souvent les résultats sont identiques.

Un final en apothéose sur ce barrage sauvage ! 

 Au réveil, il me reste encore quelques heures de pêche sur ce barrage sauvage pour tenter de gratter quelques poissons. Je me suis donc rendu sur ce qui était mon second poste. Et clairement, j’ai bien fait ! 

barrage sauvage

Une première commune me confortera dans le fait d’avoir changé de poste pour quelques heures. J’en profite pour faire quelques rush vidéo. La même canne repart une grosse heure après et me rapporte une belle miroir. A peine reposée, elle m’apportera un autre poisson puis, encore quelques minutes après une belle commune. Une autre canne me rapportera encore un dernier poisson. 5h de pêche pour 5 poissons sur ce poste, c’est juste fou ! 

barrage sauvage

Il est temps maintenant de remonter le bateau sur la remorque et de prendre la route pour rentrer à la maison. J’ai pris énormément de plaisir sur cette session, et c’est bien là l’essentiel ! 

barrage sauvage

Si vous avez des questions sur mon approche sur cette pêche de découverte en barrage sauvage, n’hésitez pas à venir en discuter avec les membres de l’équipe Prowess sur notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre chaîne Youtube !

A bientôt,

Alban Meunier

        

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