Carpe à la farine, une attractivité augmentée

Carpe à la farine, un réel intérêt pour augmenter l’attractivité

Il existe une multitude de façon d’appâter pour la pêche de la carpe. Certains ne jurent que par les bouillettes, d’autres que par les graines, … J’ai moi même un penchant pour la bouillette mais, et notamment en hiver et au printemps, j’aime beaucoup pêcher la carpe à la farine. Les techniques sont multiples et je vais tâcher de vous en présenter plusieurs dans cet articles. 

Une solution pour amorcer précis

Utiliser des farines pour pêcher la carpe nécessite d’être en mesure de les propulser facilement. Si certains n’hésitent pas à utiliser une catapulte pour amorcer avec de grosses boules et tenter de faire rentrer des poissons, la plupart des pêcheurs procèdent avec une petite quantité de farine proche du montage. Les techniques que nous évoquerons par la suite permettent de procéder de la sorte. 

Ainsi, on crée une petite zone très attractive à proximité immédiate de son esche. Un must pour attirer les poissons plus facilement vers l’appât piégé. 

Il est également possible, pour ceux qui utilisent une embarcation ou un bateau amorceur, d’ajouter à votre amorçage des boules de farine. Si la précision sera forcément moindre, cela va avoir pour effet de déclencher de l’activité sur votre coup. 

Et créer une certaines effervescence

L’activité, parlons en justement. A l’inverse des bouillettes ou des graines, l’utilisation de farines permet de créer une zone qui va travailler longtemps et intéresser tous les types de poissons blancs. Si les gardons ou autres brèmes vont venir taper dans vos boules d’amorce, ils mettront un certain temps pour tout consommer. Les farines vont en effet se glisser dans toutes les aspérités du fond et vont se déplacer avec les mouvements des poissons. Certaines vidéos sous marines disponibles sur le web permettent de quantifier la durée d’attractivité d’une zone amorcée à la farine mis en comparaison d’une zone amorcée seulement à la bouillette où, une fois qu’elles sont toutes consommées, il ne reste plus rien. 

Différentes techniques pour pêcher la carpe à la farine

Deux techniques semblent s’imposer pour proposer un amorçage à la farine au plus proche de votre montage. 

La pêche au “method feeder”

Aussi appelée pêche à la pelote, cette technique consiste à enrober un plomb de farine avant de le lancer. Il existe des plombs spéciaux pour cette pratique. Pour ma part j’utilise des plombs de type gripp et je forme des boules directement dessus. Certes la distance de lancer est raccourcie mais cela permet d’utiliser des plombs de différents grammages. Ce qui n’est pas le cas pour les plombs typés feeder. A l’impact, la boule va exploser (ou sensiblement) et ainsi créer une zone amorcée autour de votre montage. Pensez donc à ne pas trop retenir votre montage lors de la descente au risque de pêcher à plusieurs mètres de votre amorçage. En fonction de ce que vous recherchez, que ce soit en distance de lancer ou au niveau de l’impact avec l’eau, il sera nécessaire d’ajuster le pouvoir agglomérant de votre mix. 

Un plomb typé “method feeder”

L’utilisation de sticks solubles

L’autre solution pour pêcher la carpe est d’utiliser des sticks solubles. En effet, l’utilisation de PVA offre de nombreux avantages. D’une part, il n’y a pas besoin de réfléchir au moment de lancer. On enfile son stick sur le bas de ligne ou on le perce avec l’hameçon et on lance. Pas d’amorce trop sèche ou trop mouillée.. Pas de boule à réaliser au dernier moment.. Pas de boule qui éclate sur un lancer trop appuyé, … On peut également ajouter des ingrédients de plus grosse granulométrie comme des pellets. Ce qui est plus difficile avec un method feeder au risque qu’il éclate au lancer. 

Néanmoins, la réalisation des sticks est fastidieuse, surtout si on cherche à en faire beaucoup. Certaines déconvenues ont vite fait d’arriver, sous la pluie par exemple. Et, à l’inverse du method feeder, le PVA a un coût. C’est donc à vous de voir en fonction de vos besoins et de vos envies. 

Des mélanges tout prêts ou à faire soit même

Là encore, c’est à vous de voir. Certains ne jurent que par leur mix fait maison et d’autres que par ceux du commerce. C’est un peu le même débat que pour les bouillettes finalement. Je ne peux vous conseiller l’un ou l’autre puisque ça reste avant tout une question de goût. Les mix prêts à l’emploi sont souvent très collants ce qui peut être un réel avantage mais ils représentent un coût non négligeable. 

A l’inverse, les mix fait maison nécessitent un peu de temps pour élaborer la bonne recette mais ils sont souvent plus économiques, pour peu qu’on choisisse d’en préparer une quantité conséquente. En ce qui concerne les recettes, tout est mélangeable. Je ne peux que vous conseiller d’essayer de mouiller votre mix et de voir comment cela réagit en terme de pouvoir collant. Petite astuce, si votre mélange n’est pas assez collant, rajoutez une part de PV1, cela vous aidera grandement. 

Un mix fait maison sec

Le même mix après ajout de chènevis et de maïs doux

De votre côté, pêcher vous la carpe à la farine ? Si oui, utilisez-vous d’autres techniques ?  N’hésitez pas à venir en discuter avec les membres de l’équipe Prowess sur notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre page Youtube !

A bientôt,

Alban Meunier