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Flashnight hivernale, carpes en série ! 

Flashnights hivernales, carpes en série ! 

En cette année 2023, en plus des interviews des membres de l’équipe, nous avons décidé de vous proposer quelques récits de sessions sur ce blog. L’objectif est de vous immerger d’une certaine façon dans nos pêches et nos approches. Pour ce premier article de cette série, je vais revenir sur deux nuits rapides en rivière. L’hiver n’est pas la meilleure saison pour faire du rendement, loin de là. Et pourtant, sur ces deux pêches, j’ai eu la chance de capturer les carpes en série. Et c’est ce que je vais tâcher de vous partager. 

La beauté des ambiances hivernales !

Un créneau prometteur sur le papier

Comme tous les lundis matins, je fais le tour des différents sites météo pour évaluer l’uniformité des différents modèles météos. La tendance est à une semaine plutôt sèche et relativement douce pour la période hivernale. Je jette également un petit coup d’œil sur les débits des différentes rivières du bassin versant. Globalement les rivières sont stables, et c’est bon signe. Peu importe la saison, mais c’est d’autant plus vrai en hiver, c’est quand les niveaux de la Saône et de ses affluents sont stables qu’on réalise les meilleures pêches. 

De mon côté, j’ai possibilité de pêcher du vendredi soir jusqu’au samedi en début de matinée. Ce n’est pas énorme et je dois être rentré vers 9h chez moi. Mais c’est toujours mieux que les nuits en semaine, entre 2 journées de travail, où je rentre à mon domicile pour 7h. 

Jeudi soir, comme à mon habitude, je passe faire un saut sur le poste pour distribuer des friandises. Au menu, 2,5kg environ de bouillettes en différents diamètres, 16, 20 et 24mm expédiées au cobra sur une large zone. Le débit étant plus faible, je sais que je vais pouvoir pêcher un peu plus loin. Je n’hésite donc pas à amorcer à longue distance, le but étant de faire nager les poissons dans la zone. 

L’essentiel pour une nuit rapide

Carpes en série à tombée de nuit

16h30, je ferme mon PC et saute dans la voiture. Une fois sur le poste, mes cannes étant déjà eschées, elles rejoignent vite le fond de la rivière. Côté montage, je suis resté sur une approche très simple basée sur des stiff rig. Soit avec un doublé de 16mm comme sur la photo ci-dessous ou alors avec une bouillette de 20mm allégée par un bout de mousse. Si pour certains ces montages sont beaucoup trop simples, ils ont toute ma confiance sur les eaux que je pratique, peu soumises à pression de pêche. 

Le stiff rig, simple mais très prenant !

Il est environ 17h15 quand les cannes sont toutes pêchantes et je commence donc à ranger mes affaires. L’attente sera de courte durée puisqu’assez rapidement, la canne la plus au large fera son premier départ. Après un combat court, c’est une drôle de commune qui finira au fond de l’épuisette. Un poisson d’une grosse dizaine de kilos mais avec une bouche malformée… Une fois dépiquée, elle repartira directement dans son élément. Tant pis pour les photos mais j’admets qu’elle me faisait plus de la peine qu’autre chose. 

Ce qui est sûr, c’est que ça sent bon. Une première touche avant la nuit, à peine arrivé. C’est généralement très bon signe ! Une fois l’abri monté et les affaires à leur place, je me pose un moment sur mon level. Instant éphémère, la canne de bordure fait des siennes. Si la touche était plutôt discrète, le poids au bout de la ligne m’indique un poisson d’un gabarit sympathique. Dans une eau à 4°, les combats sont peu énergiques mais c’est une miroir qui finit dans le triangle. Pas le temps de la décrocher, qu’une autre canne déroule ! Et cette fois, c’est un poisson connu qui s’est fait leurrer ! Une belle commune que j’avais déjà touchée sur la même canne quelques semaines auparavant. Elle a la mémoire courte ! 

carpes en série

La goulue du moment !

Un début de nuit agité, rythmé par les touches des carpes en série ! 

Alors que j’ai ces deux poissons dans l’épuisette, je file chercher deux sacs de conservation pour les transvaser et les laisser se reposer le temps de recaler les cannes. J’ai pris cette habitude pour optimiser au maximum le temps où les montages sont dans l’eau. Une fois les cannes pêchantes, je peux ensuite les sortir des sacs et faire mes photos avant de leur rendre leur liberté. 

La commune est dans le sac mais déjà c’est déjà une des deux dernières cannes encore dans l’eau qui run. Des carpes en série comme ça, c’est rare ! Nous sommes en plein hiver mais les touches s’enchaînent comme en plein été ! A ne rien y comprendre !

carpes en série

Une miroir tout en longueur !

Le dernier poisson, de la dizaine est relâché directement et ne passera pas par la case photo. Je procède le plus souvent comme ça la nuit. Et encore plus en hiver. Seuls les plus jolis sujets viennent prendre la pose quelques instants. Les autres sont dépiqués dans l’épuisette et repartent directement. 

Il est 21h et enfin toutes les cannes sont de nouveau dans l’eau et réamorcées comme il se doit. Quand les poissons ont l’air enclins à se nourrir, je n’hésite pas à charger un peu l’amorçage à chaque rappel. Si cela peut parfois retarder la touche, ce n’est bien souvent pas le cas quand les poissons se nourrissent bien. Mais cela a, d’après mes expériences, tendance à les faire traîner davantage sur la zone. 

Les touches s’enchaînent ! 

Jusqu’à minuit, j’ai eu la chance de refaire quelques poissons, dont une nouvelle commune de la quinzaine qui passera devant l’objectif. Les poissons ont l’air de se tenir assez loin du bord, j’ai donc rallongé une canne et elle n’aura pas mis longtemps à faire sa touche. D’une manière générale, je pense qu’on est souvent trop frileux à modifier le placement d’une canne. On se dit qu’on a amorcer, que ça va rentrer, … Mais il est généralement plus rentable de déplacer une canne en suivant ce qui nous semble être une tendance que d’attendre. Et ce même en plein hier, la preuve. 

carpes en série

Une “maillée” en plein milieu de la nuit

Un petit trou d’activité jusqu’à deux heures du matin me permettra de me reposer un peu. Et ce n’était pas du luxe. J’ai quand même fini par croire que la messe était dite et que le gros des touches était fait, comme c’est souvent le cas. Mais non, ce n’était qu’un répit temporaire puisque de 2h à 6h du matin, les touches ont repris de façon assez régulière et toujours sur les cannes situées au plus loin. Note à moi même, ne pas hésiter à allonger la pêche plus souvent sur ce spot. Cela semble payant ! Sur le coup des 4h du matin, j’ai eu la chance de toucher une autre miroir “maillée” lors d’un doublé. L’autre poisson se sera malheureusement décroché pendant la combat, certainement dans une branche située sur la remontée de la cassure. 

carpes en série

Une miroir boule, typique des empoissonements !

Et à 6h du matin, j’ai touché le plus gros poisson de la nuit. Une commune comme on devrait en prendre plus souvent, en pleine forme et avec une belle morphologie de poisson de rivière. Au vu de l’heure, elle passera la fin de la nuit au sac pour que je puisse immortaliser cette capture au petit matin.

carpe en série

La plus grosse récompense de la nuit !

Petit bilan de cette nuit avec des carpes en série. Si le créneau semblait bon pour pêcher la rivière, j’étais loin de m’attendre à de tels résultats. En plein hiver et dans une eau à 4°C, 2 ou 3 poissons m’auraient déjà largement comblé. Mais au final, j’ai pu faire 14 touches pour 12 poissons au sec, sans compter nos amis les chevesnes qui eux aussi semblent bien profiter de la nourriture posée sur la table ! Un sommeil quasi inexistant, mais un souvenir impérissable pour cette nuit d’exception qui me motivera à y revenir ! 

Si vous souhaitez en savoir plus sur mon approche qui m’a permis de capturer ces carpes en série ,n’hésitez pas à venir en discuter avec moi sur notre page Facebook ou en commentaires dans les vidéos de notre chaîne Youtube !

A bientôt,

Alban Meunier

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